Vous êtes un salarié, et vous avez envie de créer votre propre entreprise et d’être à votre propre compte. Cependant, une chose vous retient : la peur de quitter la sécurité de votre emploi pour vous lancer dans l’aventure. Dans ce cas, il existe une solution, qui vous permet d’entreprendre, tout en étant salarié. Il s’agit de la CAE (Coopérative d’activités et d’emploi). Pour en savoir plus, c’est par ici…
Qu’est-ce qu’une coopérative d’activités et d’emploi
C’est dans le cadre de la création d’une SCOP (Société Coopérative participative), que les membres ont la possibilité de choisir une CAE (Coopérative d’Activités et d’Emploi). De ce fait, vous devenez un créateur de votre entreprise, mais en même temps, vous conservez votre statut de salarié. Ce qui vous fait bénéficier au même moment du régime social qui protège les employés, mais aussi d’un Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
Au sein d’une CAE qui regroupe donc plusieurs entrepreneurs, chaque membre se charge de façon autonome, du développement de son activité économique selon ses aspirations. Sauf que cela se déroule au sein d’une entreprise partagée avec les autres participants, qui ont d’autres projets dont ils s’occupent de manière tout aussi autonome que vous. Lorsque vous faites partie d’une CAE, vous avez le statut d’entrepreneur-salarié.
Qu’est-ce qu’une SCOP ?
La CAE, une entreprise pour tous !
Il ne s’agit pas d’une entreprise dédiée à un secteur d’activité défini. Aussi, tout salarié qui se sent prêt à entreprendre tout en gardant son statut d’employé, peut se lancer. Il y a tous les domaines, mais certains sortent du lot. Il s’agit du commerce, des NTIC, des services aux entreprises, de l’artisanat et de l’art, et du service aux particuliers. Au sein d’une CAE, un accompagnement individuel et collectif est mis à la disposition de chacun des membres. De cette façon, il pourra mettre en route son activité, développer sa propre marque et aussi commercialiser ses produits ou services. Notons que ce sont les partenaires publics qui s’occupent du financement de l’accompagnement des entreprises. Cela est considéré comme une aide à la création entrepreneuriale.
En ce qui concerne les revenus, c’est selon le chiffre d’affaires que le salaire est déterminé, et il est stable. Cependant, il reste assez faible, même s’il peut être revu à la hausse, dans un accord commun à un moment donné. Cela arrive dès que l’activité engendre un accroissement en matière de développement. Aussi, au même moment que les activités se développent, le salarié renforce son apprentissage en matière d’entrepreneuriat.
Il faut comprendre que de façon juridique et sociale, c’est la CAE qui encaisse les règlements et facture les produits et services. Elle assume également la responsabilité juridique. Il y a un pot commun pour subvenir à toutes ces charges et bien d’autres. Le montant représente 10 % du chiffre d’affaires réalisé.
Les atouts à faire partie d’une CAE
Il y en a plusieurs :
- La solidarité : les entrepreneurs se soutiennent les uns les autres, en plus d’être suivis et conseillés par l’équipe qui anime la CAE. A cet effet, il y a divers évènements qui sont mis en place pour venir en aide aux entrepreneurs. Il peut s’agir d’ateliers, de formations, de rencontres, de réunions, etc.
- Pouvoir s’adonner à son activité : l’entrepreneur se charge de faire connaître et de vendre ses biens et services. Tout le côté administratif, fiscal, comptable, juridique, etc., est géré par la CAE de façon mutualisée.
- La sécurité : cela représente quand même un sacré avantage de pouvoir développer son activité, son entreprise tout en ayant la possibilité de travailler en CDI. Cela se fait sans que le salarié ne perde aucun de ses droits.
- Le salarié a la possibilité de faire plusieurs activités à la fois.
- En plus des avantages côté salarié, il y en a aussi du côté entrepreneur. C’est le cas de la couverture sociale protectrice par exemple si vous souhaitez vous insérer professionnellement dans le BTP par exemple.
- Puisque les domaines d’activités sont divers et variés au sein d’une CAE, au besoin, des collaborations professionnelles souples peuvent arriver. Il peut même s’agir de sous-traitances réciproques. Ce qui peut réduire grandement les coûts.
Pour finir, il faut savoir qu’en plus d’aider la personne, lorsque la CAE se développe et grandit, elle se renforce. De ce fait, l’entreprise peut parvenir à mieux protéger ses membres. C’est ainsi qu’il peut y avoir des incubateurs de projets collectifs, des accords de participation et d’intéressement, etc.
Pour conclure
La coopérative d’activités et d’emploi (CAE) est une solution intéressante pour les personnes souhaitant créer leur entreprise sans prendre de risques financiers importants. Grâce à ce statut, les entrepreneurs peuvent bénéficier d’un accompagnement personnalisé, d’un réseau de professionnels et d’un soutien financier pour développer leur activité en toute sécurité. De plus, en travaillant ensemble au sein d’une même structure, les membres de la CAE peuvent mutualiser leurs compétences et leurs ressources, ce qui renforce leur solidarité et leur permet d’optimiser leurs résultats. Bien que la CAE présente des avantages certains, elle ne convient pas à tous les projets d’entreprises et il est important de se renseigner auprès d’un conseiller pour savoir si ce statut est adapté à votre situation. En tout cas, si vous cherchez une alternative à la création d’entreprise en solo, la CAE peut être une option à considérer sérieusement.
L.R